Pour le dernier match de la phase de brassage le SCAC se rendait chez le deuxième Eymet.

L’équipe d’Eymet invaincue sur ses terres aurait bien pu connaitre sa première défaite si quelques maladresses n’avaient pas empêché 2 actions d’aboutir et de se conclure par 2 essais supplémentaires.

Le SCAC marque 2 essais par l’intermédiaire de Mathieu Leroy, le premier est transformé par Titi et le SCAC mène 12 à 10 jusqu’à 10 minutes de la fin.

Malheureusement Eymet réussit par passer au travers de la défense des rouge et jaune une fois de plus et marque son 3ème essai. Les locaux l’emportent donc  sur le score de 15 à 12. Il faut dire que pour le dernier essai le SCAC avait 2 cartons jaunes, le référé du jour ayant été un peu plus généreux en carton pour les joueurs de la vallée de la Dordogne. On notera simplement qu’il avait oublié un carton pour une brutalité d’un joueur d’Eymet juste sous ses yeux.

De toute façon, le score importait peu pour la suite de la compétition, le SCAC pourrait jouer les phases finales de 2ème ou 3ème série à condition que le comité directeur du Périgord Agenais ne sanctionne pas notre club qui n’aurait pas l’effectif suffisant dans son école de rugby.

Une délégation du club sera reçue à Agen mardi soir et plaidera la cause du club pour éviter cette sanction qui parait bien démesurée pour évoluer en série……

En se rendant à Prigonrieux, les hommes de Jean-Marc Rondet venaient se tester sur un match à l’extérieur, contre une équipe qui venait de faire chuter Eymet.

Dès l’entame, les 2 équipes font jeu égal et sur une mêlée pour Prigonrieux dans leurs 40 mètres, Titi en petit filou  qu’il est, chipe le ballon et cette action enverra Christophe Lopez pointer dans l’en but : 7 à 0 pour le SCAC. C’est encore bien parti comme face à Villefranche ou le SCAC a mené 14 à 0.

Par contre on retrouve le même scénario et le SCAC privé de quelques cadres, laisse passer l’attaque prigontine par 2 fois. Les Sang et Or sont menés 12 à 7 et tout est encore possible, mais c’est alors que le SCAC balbutie à  nouveau son rugby, et encaisse un nouvel essai (19 à 7). Dans les 10 dernières minutes le SCAC ne produit plus aucun jeu et concède un nouvel essai à la 79 ième minute.

Il reste 2 matchs dont le prochain au stade de Beaumont pour la réception de Lanquais qui avait gagné facilement à l’aller. Ce dimanche 20 mars sera la journée partenaires avec un repas d’avant match offert à ceux qui nous soutiennent. Gageons que pour cette journée, Jean Marc Rondet et Pierre Avezou sauront mobiliser les troupes pour offrir à tous ces partenaires un spectacle comme ils ont déjà été capables de le faire au cours de cette saison.

La saison se clôturera à Eymet, en espérant que là aussi cette équipe aura à cœur de bien figurer.

Cette saison aura été l’occasion de voir le meilleur et le pire, mais si on est un peu indulgent on peut comprendre que malgré la descente en série il est difficile de produire un match de haut niveau tous les dimanches. Il faut souligner l’importance des joueurs cadres de cette équipe qui se livrent tous les dimanches sans compter, et dès qu’il en manque un, le niveau de jeu s’en ressent.

Un grand merci à la génération des trentenaires qui se reconnaitront, à laquelle il faut ajouter Titi Gauchez qui lui, n’a pas encore trente ans, et qui a encore de beaux jours devant lui.

Rendez vous au 20 mars pour la réception de Lanquais.

Jean Louis Montupet et son ami Michel Costes au centenaire du SCAC

Si tout le rugby du département pleure Jean Louis, le SCAC se souvient aussi de ce grand joueur que Jean Michel Costes avait emmené avec lui.

Ce rugbyman exceptionnel ne pouvait passer inaperçu sur un terrain de rugby, et il faisait l’admiration de ses partenaires mais aussi de ses adversaires. Tout le monde se souviendra de ce joueur loyal, courageux, besogneux et doué de grandes qualités techniques.

S’il avait continué à fréquenter les terrains de rugby, en entraînant aujourd’hui les cadets du Haut Périgord; il n’avait pas oublié pour autant son passage au SCAC et ne ratait jamais une occasion  de se rendre chez son ami Michel Costes pour toutes les manifestations organisées par le club.

On pouvait le rencontrer au réveillon du 31 décembre, aux journées partenaires, à l’occasion des derbys avec le club du Lardin où son frère Henri avait été dirigeant. Bref, tous les anciens et même les joueurs d’aujourd’hui avaient plaisir à échanger avec cet homme attachant dont on n’a jamais entendu la moindre critique.

Le SCAC s’associe à la peine de Joëlle, Lise et Julie.

Invaincus depuis le début de la saison, les protégés de Jean Marc Rondet avaient oubliés en ce beau dimanche de décembre, les valeurs essentielles du rugby.

Courage, vaillance, humilité, abnégation, ont manqué à une bonne partie du groupe qui a connu une lourde défaite sur le score de 30 à 5. Félicitations à l’équipe de Lanquais qui en marquant 3 essais transformés et 3 pénalités a su forcer l’addition.

Espérons que le groupe saura retrouver ces valeurs pour la réception du leader invaincu Eymet.

Sinon, la déception pourrait être grande au stade de Beaumont…..

Vendredi 13 Novembre, l’entraînement du SCAC se termine par le traditionnel repas confectionné ce soir là par Elodie, Johanne, et Francine.

Tout à coup la TV qui diffuse le match de foot France Allemagne s’interrompt pour annoncer des attentats à Paris…

Stupéfaction dans les heures qui suivent : les messages arrivent de Paris, l’ami de tous Maxime  Bouffard était au Bataclan…

Malheureusement, la terrible nouvelle de son décès est confirmée dans la matinée du 14.

Maxime,  personne n’y croit. LE SCAC tout entier pleure Maxime et partage une immense peine avec ses parents Marie-Laure et Jean-Marc ainsi que sa sœur Élodie son beau frère Dimitri , et bien sûr son amie Manu.

L’équipe dirigeante du SCAC, les joueurs, ses copains, invitent toute l’ovalie périgourdine et tous les gens qui le souhaitent à un moment de recueillement en la mémoire de  Maxime le Jeudi 19 Novembre à 19 h au Stade de Beaumont.

Maxime

Plus de 500 personnes sont venus ce jeudi 19 novembre se recueillir au stade de Beaumont devant la photo de Maxime